Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Jean-Louis Borloo renonce à être candidat.

Publié le 5 Octobre 2011 par Noubar KECHICHIAN in Présidentielles 2012

Je l'avoue, j'ai été surpris par la soudaineté de l'annonce de cette décision, et je la respecte. Certes, je m'attendais à un renoncement mais plutôt autour du mois de février. Et il faut rendre hommage à JL Borloo car il a apporté sa notoriété au service du rassemblement de notre famille politique avec la constitution de l'Alliance républicaine, écologique et sociale (ARES).

 

JL Borloo est souvent décrit comme un homme qui aime se sentir libre. Or dans cette situation, entre ceux qui le poussaient à y aller pour couper définitivement les ponts avec l'UMP et ceux qui cherchaient à l'en dissuader avec des pressions plus ou moins inamicales, avec un appareil politique tout jeune et non consolidé, il ne pouvait que jeter l'éponge tôt ou tard.

 

Il me semble aussi que JL Borloo a placé la barre un peu trop haut (sa présence au deuxième tour) d'autant qu'il a trop tergiversé et pris du retard dans la construction de l'ARES et dans une déclaration de candidature qui finalement n'est jamais venue. Un score de 6 à 10% dans ces conditions aurait été parfaitement honorable et aurait constitué le véritable acte fondateur de l'ARES. Son "abandon de poste" met nombre de ses amis qui l'ont suivi dans l'embarras et risque de porter un coup fatal à l'ARES.

 

L'ARES risque de disparaître aussi par le manquement aux accords de certains de ses dirigeants. L'objet de l'ARES était de réunir la famille centriste autour d'une charte de valeurs, d'un mouvement, et d'un candidat aux Présidentielles. JL Borloo et Hervé Morin étaient candidats. Jean-Louis Borloo ayant renoncé, l'ARES doit donc soutenir Hervé Morin. Le refuser, c'est condamner l'ARES à l'explosion.

 

Quant à "son électorat", il me semble que JL Borloo était apprécié pour son personnage et les idées qu'il portait. Ces mêmes idées seront portées par Hervé Morin.

 

Il faut enfin remercier Jean-Louis Borloo d'avoir annoncé assez vite sa décision, laissant suffisamment de temps aux centristes pour organiser la relève. La présence d'un candidat centriste aux présidentielles est essentielle pour la défense de nos valeurs et de nos projets. C'est un moment important de la vie politique et cela permet de porter aux Français notre message humaniste, social, de saine gestion et européen. Par le rassemblement et la mobilisation de nos troupes, cela nous permettra aussi de renforcer nos structures et de préparer les échéances électorales futures de 2014 et 2017.

 

La candidature d'Hervé Morin n'est donc absolument pas une question d'égo ou de gestion d'une carrière personnelle. Entre une partie des radicaux qui retournent dans une UMP droitisée et un Modem ancré au centre gauche et dont le compteur est resté bloqué sur  2007, C'est bien la survie de la famille politique de centre droit dont il sera question en 2012.

Commenter cet article
N
<br /> Cher Riri,<br /> Notre unique discussion m'a permis de voir que vous êtes une personne sensée et honnête. Votre prise de position ne m'étonne pas. Depuis hier, nous sommes tous tristes pour Valence. Je mettrai<br /> juste un bémol pour Guilherand-Granges à qui Valence n'a laissé aucune chance de participer vraiment à un projet d'Agglo cohérent.<br /> Je me permet de mettre votre intervention sur mon mur en espérant que l'expression des élus au Sénat et la volonté gouvernementale de laisser du temps à la réforme puisse nous permettre d'éviter ce<br /> scenario catastrophe pour Valence.<br /> <br /> <br />
Répondre
R
<br /> Tant pis cela n'a rien à voir avec le sujet de votre édito sur Borloo mais je reviens sur l'agglo car 1/ je vous avais promis de vous répondre 2/ parce qu'apparemment la décision a été prise de ne<br /> pas intégrer la rive droite dans notre agglo. Ce qui revient à dire que Valence vient de se prendre une claque monumentale.<br /> Je n'ai jamais changé d'avis sur la question et j'ai toujours pensé que notre agglo ne pouvait se constituer sans la rive droite (Granges-Lès-Valence, Saint-Péray, Soyons, Cornas, Charmes,<br /> Toulaud...). Merci de reprendre tous mes commentaires. J'ai toujours pensé qu'il était incohérent de fusionner avec Romans avant de fusionner avec les communes ardéchoises qui font, elles,<br /> réellement partie soit de l'unité urbaine soit de l'aire urbaine valentinoise.<br /> Je me suis laissé berner par quelques articles qui me semblaient aller dans le bon sens et j'ai simplement évolué sur la question du principe de fusion avec Romans. Au départ j'y étais opposé,<br /> parce que je considérais cela comme prématuré et précipité donc risqué. Aujourd'hui, je l'accepte mais plus par raison que par envie et surtout parce que j'ai cru naïvement que jamais on n'aurait<br /> l'audace de commettre la bêtise de séparer, de couper Valence en 2 EPCI. Eh bien si, ils vont le faire !!!! Ils vont tout faire pour amoindrir la place de notre ville, diminuer son influence aux<br /> profit des grandes sœurs lyonnaises et grenobloises. Diviser notre agglo en deux pour éviter qu'elle prenne sa réelle place dans le concert des grandes agglos françaises, surtout ne pas gêner<br /> Grenoble, voilà la consigne !<br /> <br /> Je n'ai pas changé mes convictions d'un iota et j'ai toujours pensé<br /> 1/ qu'il fallait que cette agglo soit une grande agglo autour de Valence (avec Romans certes mais surtout avec toutes les communes du bassin valentinois, côté Drôme comme côté Ardèche, d'Etoile à<br /> Pont-de l'Isère et de La Voulte à La Roche)<br /> 2/ qu'il fallait nécessairement que la future appellation officielle de cette agglo contienne le nom de la ville centre et certainement pas prendre la dénomination de "Valence-Romans quelque<br /> chose..."<br /> 3/ que même avec la présence de Romans, il ne pouvait y avoir d'autre villes centres que Valence, que le cœur de cette agglo devait être Valence et qu'en conséquence c'est à Valence que l'on devait<br /> installer le siège de cette future agglo et certainement pas à Rovaltain comme le souhaitent quelques élus coupés de la réalité. Que la croyance en une agglo bicéphale à deux têtes était une grave<br /> erreur d'appréciation et un mépris certain pour l'identité valentinoise, pour sa fierté, pour la démocratie, pour l'avenir de la ville mise en péril par des élus technocrates à la vue courte, plus<br /> préoccupés par la constitution du sillon alpin au service de Grenoble que du réel intérêt de la ville qui n'est pas que le bout du sillon alpin mais une ville carrefour entre le sud et le nord,<br /> entre le Massif Central et les Alpes.<br /> <br /> Alors oui j'avais évolué en faveur de l'intégration de Romans parce que j'ai cru naïvement que Rhône-Crussol allait intégrer Valence Agglo suite à diverses prises de paroles des élus des deux rives<br /> qui allaient dans ce sens, suite au vœu exprimé lors d'un récent CM et aussi parce qu'il me semblait que la politique menée à Valence allait dans le bon sens à tous les niveaux, tant d'un point de<br /> vue urbain, qu'économique, social et culturel.<br /> Mais après ce que je viens d'apprendre, je peux vous dire que je suis très fâché que l'on coupe notre agglo en deux au mépris de la réalité et de l'identité de la ville qui, avant d'être romanaise<br /> ou Alpine, est avant tout rhodanienne et interdépartementale. En gros Valence intègre l'agglomération Romano-péageoise. Bravo aux élus qui ont permis cela ! et merci c'est très certainement ce<br /> qu'il fallait faire pour redonner leur fierté aux valentinois.<br /> <br /> Décidément personne ne souhaite aider notre ville à s'en sortir, même pas le maire qui valide ce projet bancal, confus et risqué. Donc Valence va siéger dans la même EPCI que Chatuzange le goubet<br /> ou Saint-Bonnet machin chouette aux côtés de Montrigaud qui se situe à plus de 45 bornes du centre ville dans les terres froides mais pas aux côtés de Saint-Péray qui fait réellement partie de<br /> notre agglo (3 km du centre ville). Bonjour la cohérence.<br /> <br /> Je souhaite bien du courage aux maires de Valence et des Granges pour aller expliquer cela à leurs citoyens et électeurs du grand Valence. Bien du courage ! :-(<br /> Ils sont trop nuls, tant le maire de droite des Granges que celui de gauche de Valence ! Et il faudra à la première occase s'en séparer puisqu'ils sont incapables de construire notre agglo (tant<br /> rive droite que rive gauche), à quoi bon les maintenir à leurs postes. Vraiment Valence n'a pas de chance.<br /> <br /> :-(<br /> <br /> <br />
Répondre