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Moins de paroles, plus d'actes !

Publié le 4 Septembre 2009 par Noubar KECHICHIAN in Point de vue

Je n’ai pas pu participer au conseil municipal de ce soir. Le caractère aléatoire de la tenue des conseils ces derniers temps ne m’ont pas permis de me libérer de mes obligations professionnelles (voir l’article « un peu de régularité »). Je me suis donc informé auprès de mes collègues pour connaître la teneur des débats.


En premier lieu, comment ne pas être étonné par le caractère privé de ce conseil ? Pourquoi une telle solennité à ce qui s'apparente plus à une commission d'étude ? Si l'on peut louer la volonté de concertation de la majorité municipale, dans les faits, cela a conduit à exclure les Valentinois et la presse. Des Valentinois qui s'interrogeaient cet après midi : « qu’est-ce qui va se tramer derrière cette réunion secrète ? ».


J’aborderai dans un  autre article le sujet de l’ANRU qui est un enjeu important tant pour Valence que l’agglomération.
Je souhaite d'abord donner mon sentiment concernant le projet de changement d’identité visuelle (le logo) de la Ville et du format du bulletin municipal.


Quelle que soit la qualité du travail présenté ou l’intérêt supposé du projet, en cette période de crise, il est particulièrement malvenu de jeter l’argent des Valentinois par les fenêtres. Je vois dans cette initiative une vaine tentative d’effacer un peu plus le souvenir de l’équipe municipale précédente. De plus, il est stérile de « faire de la mousse » pour donner l’impression que les choses bougent alors que nous pouvons légitimement nous inquiéter de l’absence de lisibilité de la politique municipale et de projets concrets et structurants pour notre commune.


Les arguments relatifs à la vétusté du logo actuel (auquel beaucoup de Valentinois sont attachés), ou à la volonté d’impulser par un nouveau logo une dynamique pour Valence sont irrecevables. Cela rappelle l’argument avancé par Madame Rivasi en début de mandat pour la réfection des bureaux des élus. Dans un article du Dauphiné Libéré, celle-ci prétendait que si les investisseurs étaient reçus dans de beaux bureaux, ils se décideraient plus facilement à s’installer à Valence. Il faut méconnaitre les mécanismes décisionnels des investisseurs pour avancer de tels arguments.


Est-ce pour dynamiser Valence que la municipalité fait travailler une agence non-valentinoise pour ce projet de logo, qu’elle arrête de commander des bus CTAV à l’entreprise Irisbus d’Annonay pour lui préférer une entreprise des Deux-Sèvres en Région Poitou-Charentes, ou qu’elle commande une balayeuse à une entreprise de la Rochelle au lieu de s’adresser à une entreprise de notre agglomération ? Est-ce pour dynamiser une entreprise locale qu’elle alourdit la masse salariale de la Ville en embauchant une infographiste, ce qui va entrainer la rupture du contrat avec l’agence Valentinoise qui s’en chargeait jusque là ?


Compte tenu du contexte économique, je considère que les frais liés à la communication sont des dépenses de luxe et à caractère politicien. Je ne voterai pas ces délibérations si elles venaient à être présentées à un Conseil Municipal prochain. C'est pour moi, une question de principe.

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